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StillHammer 04d12a19e9 Add coastal fortification strategy and update strategic documents
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Strategic response to Cheveux de Sang threat: establish first sentinel at river mouth with secured corridor to valley via guard posts spaced one day's march apart.

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Co-Authored-By: Claude <noreply@anthropic.com>
2025-10-31 16:27:11 +08:00

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Arthur Ignatus — 28/10/2025 06:07

https://www.youtube.com/watch?v=cNt36JzqbWU&list=PL_W1RHJiZlE_Z_59pRHUK_IsptrUb0F0K&index=9 YouTube Jimmys G-OST Pillars of Eternity II: Deadfire [Soundtrack] 09 - Huana

Le palanquin serpente lentement le long du chemin. Portés par six ailes grises, qui n'auront pas de plus grand honneur dans leur vie, tu descends dans la vallée. Le voyage est loin d'être confortable, les pistes de montagnes ne se prêtent guère à la promenade. Mais à l'exception de rare moment où tu as l'impression de descendre à la verticale, ce moyen de locomotion te laisse disponible pour la lecture.

Un art nouveau, né dans les profondeurs de Gouffre Humide, au cœur du Foyer du savoir. C'est la nécessité de consigner l'aspect mais aussi les interprétations donné à la Fresque des Âges qui a précipité sa mise au point. Les rumeurs veulent qu'au départ, ça n'ait été que la tentative par certains enfants des échos de représenter des éléments de la fresque, pour en assurer la conservation. Les enfants des échos ont l'habitude de travailler la pierre. Leur méthodes de constructions en plusieurs étapes obligent déjà les tailleurs de pierres à communiquer à travers leur travail leurs intentions à ceux qui vont les succéder comme les sculpteurs par exemple, pour éviter d'avoir à les détailler longuement à l'oral.

On trouve un certain héritage de ces méthodes dans les idéoglyphes. Ils sont faits dans un mélange d'argile vivante et d'autres matériaux, utilisés dans un premier temps comme brouillons de gravure qui devaient immortaliser le Premier Artefact. Si ces gravures ne se sont montrées guère probantes dans la conservation de ce patrimoine, leurs ébauches se sont révélées particulièrement adaptées aux discussions des ailes grises sur des éléments particuliers, sans avoir à faire des aller-retours ou même descendre sous terre.

De fil en aiguille, les glyphes ont acquis un sens communément accepté par ceux qui l'utilisent. Leurs associations deviennent une manière d'échanger rapidement sur les interprétations sans même avoir à en débattre. Et soudain, alors que tu te rends sur place pour t'enquérir de leur progrès, tu les vois tous utiliser ces petits blocs représentant différentes parties de la Fresque, parfois simplifiée, comme un langage des idées. Il y a des générations ou rien ne se passe et une génération où tout change. Aujourd'hui, tu tiens entre tes mains une version bien moins primitive et maintenant largement utilisé par la caste de l'air :

La peinture de la voix

Option 1: Une pile de glyphe empilées dans un coffret de bois, facile à transporter et entreposer. Ils peuvent être ouverts par les deux extrémités, l'une marquant le début. Un autre coffret sert à le dépiler. On intervertit les couvercles à la fin de la lecture.

Option 2: Un cadre en bois sert à enchâsser les glyphes, que l'on glisse le long de trame pour les emprisonner à une position particulière. On les lits de bas en haut, les derniers étant en réalité les premiers à avoir été insérés.

Option 3: Chaque texte est d'un seul bloc, appelé codex, laissant beaucoup plus de liberté dans le placement des glyphes. Le codex est un objet artistique, ou le texte entier est l'objet du travail de son concepteur et pas juste le sens qu'il transmet

Option 4: Autres [ libre ]

Aussi étudies-tu chacun glyphes avec attention, tu passes ton doigt sur les commentaires inscrit à même le glyphe par l'auteur lui même, inspiré des même traces utilisés jadis par les bâtisseurs. Tantôt pour transmettre une émotion que le glyphe lui-même ne comporte pas, ou pour marquer l'interrogation, l'incertitudes, un soupçon de fierté, ou juste car il est plus élégant ainsi. Tu as bien du mal à l'interpréter, celui-ci étant souvent un code qui change et évolue au fil des générations et de leur compréhension mutuelle de ce qu'il signifie. Un texte dans le texte en somme que seul un tailleurs et sont lecteurs destinés sont à même de comprendre pleinement.

Longtemps sacré, car il représente un des artefacts les plus précieux de ton peuple, les hiéroglyphes commencent malgré tout à trouver un écho en dehors des castes intellectuelles comme par exemple la caste de l'éther. Il y a cependant un débat qui agite le peuple de la vallée au sujet de cet art intrinsèquement échosien. Certains pensent qu'il devrait rester sacré …

"Everybody wants to write a book. The end of the world is near."

Option 1: L'écriture devient une discipline sacrée et le privilège de ceux qui doivent penser pour la communauté. Les prêtres car ils pensent au salut du coeur, les chefs, car ils pensent au salut du corps et des scribes pour transmettre leur réflexions

Option 2: Dans la vallée, on n'accepte pas ce mélange, chacune des castes développe son propre moyen de communiquer les idées, parfois elles sont différentes d'un village à l'autre. Elle devient un marqueur d'identité.

Option 3: L'écriture prend avant tout un sens artistique et rejoint bientôt d'autres artisanats au rang de ceux qui peuvent enfanter les artefacts. Ils suivent les même règles et deviennent bientôt un amalgame de commentaire et sous commentaire qui s'enchevêtrent

Option 4: Autres [ libre ]

Tu penses un instant basculer en arrière, mais c'est le palanquin qui finalement, après tout ce temps, passent à l'horizontale. Une sensation étrange qui te rappelle soudain la raison de ton voyage. Tu jette un coups d'œil en dehors de la litière pour voir les contreforts de la montagne qui vont se perdre dans les nuages. L'air, bien qu'humide, est distinctement plus chaud que celui auquel tu as été habitué. L'hiver s'est achevé, et la nature prospère maintenant, loin de l'aridité des sommets. Mais avec bien plus d'ardeur que dans la vallée, et de la confluence que tu as traversé quelques jours plus tôt.

Ici, les odeurs sont multipliées, l'herbe, les fleurs, une véritable agression pour les sens. Voilà quelques générations que des sanciels en manque d'espace ont commencé à se déverser au pied de votre berceau. Ils y ont trouvé une terre prodigue mais bien différente de celle des hauteurs. Plus difficile à dompter. Un monde différent engendre des hommes qui ne semblent guère penser à autre chose qu'à leur quotidien. Ils font cependant les affaires des passes-bien qui chantent les louanges des basses terres, attirant toujours plus d'homme et de femmes.

Mais ce n'est pas ce développement inconséquent qui t'attire si bas. Une rumeur qui à la fois excite et affole. Et comme tu t'apprêtes à le découvrir, sa première partie est bien fondée. Il existe au-delà des sommets et des basses-terres une gigantesque étendue d'eau, impropre à la consommation comme si elle était impure ou viciée par quelque créatures qui y vivraient. Peut-être est-là que s'est accumulé toute l'eau née de la glace d'un monde que tu as connu blanc. En tout cas, elle fait la bonne fortune de ceux qui pèchent à son bord. Mais ce n'est peut-être pas la partie la plus tapageuse de cette rumeur.

Ces mêmes pêcheurs affirment avoir aperçu au large une étrange créature flottant à la surface. Elle s'est approchée du bord et sur son dos, des hommes à la tignasse rouge comme un soleil qui se couche leur ont fait des grands signes avant de disparaître à l'horizon …

Rencontre du troisième type

Option 1: Il faut être prudent, s'il venait à revenir, la consigne doit être partagée parmi les pécheurs qu'ils doivent se cacher avant d'être aperçus. On ne connaît rien de ces hommes ni de leur intention. Ce sera le rôle d'un groupe de faucons chasseurs que de les traquer et voir d'où ils viennent

Option 2: Il faut être accueillant. Les pêcheurs doivent se montrer prêts à recevoir ces étrangers comme on reçoit la famille d'une femme que l'on désir. Les passes-biens devront faire parvenir des présents qui seront remis à ces hommes pour les convaincre de nos bonnes intentions

Option 3: Il faut les capturer. Non pas pour les blesser mais pour comprendre. Si ces étrangers foulent la berge, ils seront pris et menés aux ailes grises pour être interrogés. Seulement à ce moment pourra-t-on décider de la suite à donner à cette affaire

Option 4: Autres [ libre ]


Réponses de Rubanc (Arbitre des Esprits)

La peinture de la voix

Choix : Deux supports pour deux usages (Option libre hybride 1+3)

L'écriture doit servir tout le peuple, pas seulement les sages de Gouffre Humide. Mais tous les textes n'ont pas la même vocation.

Les Enfants des Échos ont créé ces glyphes comme brouillons pour la gravure - des ébauches destinées à devenir pierre. Cette double nature demeure : certains textes doivent circuler, d'autres doivent durer.

Que les glyphes deviennent des petits blocs standardisés, moulés en argile vivante, percés en leur centre. Chaque glyphe porte son sens gravé, et des traces pour les nuances - comme nos bâtisseurs marquent leurs intentions dans la pierre.

Pour les messages courants - rapports, inventaires, correspondance - qu'on les enfile sur une corde. Un nœud à chaque extrémité empêche le mélange. Un messager peut porter ce collier autour du cou pendant des jours de marche. Après lecture, on défait les nœuds, on réutilise les glyphes. Que Gouffre Humide produise ces glyphes réutilisables en nombre et que les Passes-bien les distribuent.

Mais pour les textes permanents - lois du Cercle, chroniques de la Fresque, traités sacrés - qu'ils soient pressés dans des tablettes d'argile vivante avant durcissement. Ces textes ne bougeront plus. Ils restent, témoignent, traversent les générations. Une loi gravée dans l'argile ne peut être altérée. Une chronique pressée dans la pierre durera autant que nos Antres.

Ainsi, un collier est comme une lettre - utile puis oubliée. Mais une tablette est comme un serment - prononcée une fois, tenue toujours.


"Everybody wants to write a book"

Choix : Liberté d'invention et standard pragmatique (Option libre)

Que les Ailes-Grises cessent de craindre la diffusion de l'écriture. Le sacré n'est pas dans les glyphes eux-mêmes, mais dans le travail de les composer. Un bloc d'argile n'est pas sacré - c'est la méditation, le choix délibéré, l'expertise qui rendent un texte sacré. Comme nos artefacts deviennent sacrés par générations de travail intentionnel, un texte devient sacré par la composition experte.

Que chaque caste, chaque village, chaque artisan soit libre d'inventer. Que les Enfants des Échos gravent leurs symboles dans la pierre s'ils le veulent. Que les Enfants du Courant nouent leurs messages dans des cordes. Que les artisans créent leurs propres glyphes. Nous n'interdisons rien, nous n'imposons rien. Peut-être qu'un village trouvera un système meilleur que celui de Gouffre Humide - tant mieux ! Les découvertes ne naissent pas des décrets, mais de la liberté de chercher.

Simplement, celui qui veut communiquer avec La Confluence, s'élever dans sa caste, ou servir dans un Hall des Serments trouvera utile de maîtriser les Glyphes du Gouffre - non par obligation, mais par pragmatisme. C'est la langue commune qui relie nos territoires, rien de plus, rien de moins.

Que dans chaque Hall des Serments, l'Aile-Grise enseigne les Glyphes du Gouffre à quiconque le demande. L'écriture devient outil pour s'élever, pas de pouvoir. Et les textes sacrés resteront sacrés non parce qu'écrits, mais parce qu'œuvres d'esprits experts. On ne devient pas sage en possédant des glyphes, mais en sachant quoi en faire.


Rencontre du troisième type

Choix : Option 3 (Capture) - Face à l'Autre

Ces étrangers aux cheveux rouges comme un soleil qui se couche... Certains des nôtres les nomment déjà "Cheveux de Sang". Nous voici face à l'Autre - celui que nous ne comprenons pas, celui qui ne partage ni nos ancêtres, ni notre langue, ni nos intentions. Les Premiers Ancêtres nous ont laissé leur avertissement gravé dans la pierre. L'ignorance face à l'inconnu peut nous détruire.

Que les Faucons Chasseurs agissent sous ordre direct de La Confluence. S'ils reviennent, que nos meilleurs traqueurs les observent depuis les hauteurs avec leurs Regards-Libres : comptent leurs armes, étudient leurs mouvements, identifient les plus isolés. Comme nos grues chassent en silence, nous devons comprendre l'Autre en silence.

Dès que l'occasion se présente - qu'ils soient capturés. Vivants, intacts. Un petit groupe qui s'éloigne de leur créature, un éclaireur qui explore seul - qu'ils disparaissent avant que l'Autre ne réalise que nous aussi, nous observons.

Les Ailes-Grises les interrogeront dans les profondeurs de Gouffre Humide, là où résonnent les voix des Premiers Ancêtres. Nous apprendrons leur langue, leurs origines, leur nombre. Qui est l'Autre ? D'où vient-il ? Que cherche-t-il sur nos terres ? Seulement alors pourrons-nous décider : est-il celui avec qui échanger, ou celui qu'il faut repousser ?

Si leur capture provoque leur colère... alors nous saurons ce que l'Autre porte dans son cœur. Et les ancêtres guideront notre réponse.


Village fortifié à l'embouchure

Choix : Option libre additionnelle

L'apparition des Cheveux de Sang révèle que nous ne connaissons rien de ce qui vient de la mer. Pour comprendre l'Autre, nous devons d'abord être présents où il apparaît.

Qu'on établisse un village fortifié à l'embouchure de notre rivière, là où elle rejoint la grande mer. Là où l'eau douce rencontre l'eau salée, que s'ancre notre vigilance.

En son cœur s'élèvera un Hall des Serments - bâti en pierre et argile vivante comme nos Antres. Ses murs épais abriteront l'armurerie, les réserves, la Salle du Conseil, et un Autel des Pionniers. À son sommet, une tour de guet sur pilotis où veillent des Regards-Libres et résonne un rhombe sacré.

Quatre Gardiens y siègeront en permanence, formant le Conseil du village : Un Faucon Chasseur vétéran pour commander la défense et la justice. Un Aile-Grise pour les rituels et enseigner les Glyphes du Gouffre. Un Passe-bien pour organiser le troc. Et un représentant des pêcheurs pour porter la voix de ceux qui affrontent l'inconnu chaque jour.

Le long de la route-rivière qui relie la vallée à l'embouchure, que s'établissent des postes de garde espacés d'un jour de marche. Chacun abritera quelques guerriers, un dépôt, des couchages pour voyageurs, des réserves d'urgence, et un Autel des Pionniers où brûlera une flamme gardienne. Que les Passes-bien qui descendent vers ces terres nouvelles sachent qu'ils trouveront refuge dans ces postes, et que leur commerce avec ceux qui s'établissent le long de cette route sera profitable.

Ceux qui osent s'installer le long de cette route trouveront la protection des postes de garde, le passage régulier des Passes-bien prêts au troc, et l'honneur d'avoir leur nom inscrit sur l'Autel des Pionniers le plus proche. La route est sûre, le commerce possible, la solitude brisée.

Chaque année, les quatre Gardiens du Hall devront revenir à La Confluence : rendre compte devant le Cercle des Sages, renouveler leur serment par le Rituel du Regard Partagé. En échange de ce service, ils reçoivent logement dans le Hall et nourriture tirée des réserves communes - pour eux et leur famille.

Ces charges ne sont pas des fiefs à posséder - ce sont des responsabilités à mériter. Et si d'autres Halls doivent naître au fil des générations, ils suivront naturellement là où nos gens s'établissent.

Face à l'inconnu qui vient de la mer, que s'élève notre première sentinelle. Que les ancêtres veillent sur ceux qui portent le regard au-delà de l'horizon.