Sections completed: - Section 1: Dual writing system (bead collars + tablets) - Section 2: Universal standard with local freedom (Glyphes du Gouffre) - Section 3: First contact strategy - capture for intelligence - Section 4: Halls des Serments with 4-member village councils Key innovations: - Glyphes du Gouffre: clay beads on strings (daily use) + pressed tablets (permanent texts) - Merit-based literacy (taught by Aile-Grise in each Hall) - Proto-feudal village governance (Faucons + Aile-Grise + Passe-bien + local representative) - Annual pilgrimage requirement for council members - Image prompts created for visualization 🤖 Generated with [Claude Code](https://claude.com/claude-code) Co-Authored-By: Claude <noreply@anthropic.com>
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Arthur Ignatus — 28/10/2025 06:07
https://www.youtube.com/watch?v=cNt36JzqbWU&list=PL_W1RHJiZlE_Z_59pRHUK_IsptrUb0F0K&index=9 YouTube Jimmys G-OST Pillars of Eternity II: Deadfire [Soundtrack] 09 - Huana
Le palanquin serpente lentement le long du chemin. Portés par six ailes grises, qui n'auront pas de plus grand honneur dans leur vie, tu descends dans la vallée. Le voyage est loin d'être confortable, les pistes de montagnes ne se prêtent guère à la promenade. Mais à l'exception de rare moment où tu as l'impression de descendre à la verticale, ce moyen de locomotion te laisse disponible pour la lecture.
Un art nouveau, né dans les profondeurs de Gouffre Humide, au cœur du Foyer du savoir. C'est la nécessité de consigner l'aspect mais aussi les interprétations donné à la Fresque des Âges qui a précipité sa mise au point. Les rumeurs veulent qu'au départ, ça n'ait été que la tentative par certains enfants des échos de représenter des éléments de la fresque, pour en assurer la conservation. Les enfants des échos ont l'habitude de travailler la pierre. Leur méthodes de constructions en plusieurs étapes obligent déjà les tailleurs de pierres à communiquer à travers leur travail leurs intentions à ceux qui vont les succéder comme les sculpteurs par exemple, pour éviter d'avoir à les détailler longuement à l'oral.
On trouve un certain héritage de ces méthodes dans les idéoglyphes. Ils sont faits dans un mélange d'argile vivante et d'autres matériaux, utilisés dans un premier temps comme brouillons de gravure qui devaient immortaliser le Premier Artefact. Si ces gravures ne se sont montrées guère probantes dans la conservation de ce patrimoine, leurs ébauches se sont révélées particulièrement adaptées aux discussions des ailes grises sur des éléments particuliers, sans avoir à faire des aller-retours ou même descendre sous terre.
De fil en aiguille, les glyphes ont acquis un sens communément accepté par ceux qui l'utilisent. Leurs associations deviennent une manière d'échanger rapidement sur les interprétations sans même avoir à en débattre. Et soudain, alors que tu te rends sur place pour t'enquérir de leur progrès, tu les vois tous utiliser ces petits blocs représentant différentes parties de la Fresque, parfois simplifiée, comme un langage des idées. Il y a des générations ou rien ne se passe et une génération où tout change. Aujourd'hui, tu tiens entre tes mains une version bien moins primitive et maintenant largement utilisé par la caste de l'air :
La peinture de la voix
Option 1: Une pile de glyphe empilées dans un coffret de bois, facile à transporter et entreposer. Ils peuvent être ouverts par les deux extrémités, l'une marquant le début. Un autre coffret sert à le dépiler. On intervertit les couvercles à la fin de la lecture.
Option 2: Un cadre en bois sert à enchâsser les glyphes, que l'on glisse le long de trame pour les emprisonner à une position particulière. On les lits de bas en haut, les derniers étant en réalité les premiers à avoir été insérés.
Option 3: Chaque texte est d'un seul bloc, appelé codex, laissant beaucoup plus de liberté dans le placement des glyphes. Le codex est un objet artistique, ou le texte entier est l'objet du travail de son concepteur et pas juste le sens qu'il transmet
Option 4: Autres [ libre ]
Aussi étudies-tu chacun glyphes avec attention, tu passes ton doigt sur les commentaires inscrit à même le glyphe par l'auteur lui même, inspiré des même traces utilisés jadis par les bâtisseurs. Tantôt pour transmettre une émotion que le glyphe lui-même ne comporte pas, ou pour marquer l'interrogation, l'incertitudes, un soupçon de fierté, ou juste car il est plus élégant ainsi. Tu as bien du mal à l'interpréter, celui-ci étant souvent un code qui change et évolue au fil des générations et de leur compréhension mutuelle de ce qu'il signifie. Un texte dans le texte en somme que seul un tailleurs et sont lecteurs destinés sont à même de comprendre pleinement.
Longtemps sacré, car il représente un des artefacts les plus précieux de ton peuple, les hiéroglyphes commencent malgré tout à trouver un écho en dehors des castes intellectuelles comme par exemple la caste de l'éther. Il y a cependant un débat qui agite le peuple de la vallée au sujet de cet art intrinsèquement échosien. Certains pensent qu'il devrait rester sacré …
"Everybody wants to write a book. The end of the world is near."
Option 1: L'écriture devient une discipline sacrée et le privilège de ceux qui doivent penser pour la communauté. Les prêtres car ils pensent au salut du coeur, les chefs, car ils pensent au salut du corps et des scribes pour transmettre leur réflexions
Option 2: Dans la vallée, on n'accepte pas ce mélange, chacune des castes développe son propre moyen de communiquer les idées, parfois elles sont différentes d'un village à l'autre. Elle devient un marqueur d'identité.
Option 3: L'écriture prend avant tout un sens artistique et rejoint bientôt d'autres artisanats au rang de ceux qui peuvent enfanter les artefacts. Ils suivent les même règles et deviennent bientôt un amalgame de commentaire et sous commentaire qui s'enchevêtrent
Option 4: Autres [ libre ]
Tu penses un instant basculer en arrière, mais c'est le palanquin qui finalement, après tout ce temps, passent à l'horizontale. Une sensation étrange qui te rappelle soudain la raison de ton voyage. Tu jette un coups d'œil en dehors de la litière pour voir les contreforts de la montagne qui vont se perdre dans les nuages. L'air, bien qu'humide, est distinctement plus chaud que celui auquel tu as été habitué. L'hiver s'est achevé, et la nature prospère maintenant, loin de l'aridité des sommets. Mais avec bien plus d'ardeur que dans la vallée, et de la confluence que tu as traversé quelques jours plus tôt.
Ici, les odeurs sont multipliées, l'herbe, les fleurs, une véritable agression pour les sens. Voilà quelques générations que des sanciels en manque d'espace ont commencé à se déverser au pied de votre berceau. Ils y ont trouvé une terre prodigue mais bien différente de celle des hauteurs. Plus difficile à dompter. Un monde différent engendre des hommes qui ne semblent guère penser à autre chose qu'à leur quotidien. Ils font cependant les affaires des passes-bien qui chantent les louanges des basses terres, attirant toujours plus d'homme et de femmes.
Mais ce n'est pas ce développement inconséquent qui t'attire si bas. Une rumeur qui à la fois excite et affole. Et comme tu t'apprêtes à le découvrir, sa première partie est bien fondée. Il existe au-delà des sommets et des basses-terres une gigantesque étendue d'eau, impropre à la consommation comme si elle était impure ou viciée par quelque créatures qui y vivraient. Peut-être est-là que s'est accumulé toute l'eau née de la glace d'un monde que tu as connu blanc. En tout cas, elle fait la bonne fortune de ceux qui pèchent à son bord. Mais ce n'est peut-être pas la partie la plus tapageuse de cette rumeur.
Ces mêmes pêcheurs affirment avoir aperçu au large une étrange créature flottant à la surface. Elle s'est approchée du bord et sur son dos, des hommes à la tignasse rouge comme un soleil qui se couche leur ont fait des grands signes avant de disparaître à l'horizon …
Rencontre du troisième type
Option 1: Il faut être prudent, s'il venait à revenir, la consigne doit être partagée parmi les pécheurs qu'ils doivent se cacher avant d'être aperçus. On ne connaît rien de ces hommes ni de leur intention. Ce sera le rôle d'un groupe de faucons chasseurs que de les traquer et voir d'où ils viennent
Option 2: Il faut être accueillant. Les pêcheurs doivent se montrer prêts à recevoir ces étrangers comme on reçoit la famille d'une femme que l'on désir. Les passes-biens devront faire parvenir des présents qui seront remis à ces hommes pour les convaincre de nos bonnes intentions
Option 3: Il faut les capturer. Non pas pour les blesser mais pour comprendre. Si ces étrangers foulent la berge, ils seront pris et menés aux ailes grises pour être interrogés. Seulement à ce moment pourra-t-on décider de la suite à donner à cette affaire
Option 4: Autres [ libre ]